Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Une vie de prof
14 juin 2009

Il y avait quand même du bon à Créteil

Non pas que je regrette cette charmante académie, mais il y avait quand même nettement plus de solidarité et d'entraide entre les profs que ce que j'ai pu voir ici. Mais je crois que cela concerne surtout les enseignants en lycée professionnel; pas sûr qu'en collège ou en lycée cela soit très convivial.
Je regrette donc les blagues idiotes, les coups de gueule en salle des profs, le bar-crawling, les grèves pour un oui ou pour un non, les délégations au rectorat, le lait qui déborde dès qu'un chef parle mal à un collègue, les AG, la CGT, la défense de notre point de vue par tous les moyens.
Maintenant je vois le désintérêt pour tout ce qui concerne la gestion de l'établissement, le manque d'information, l'indifférence, quelques murmures sans suites lorsque quelque chose ne va pas, la susceptibilité de nos chefs. Parfois ils nous demandent notre avis, mais il n'est pas pris en compte. Alors à quoi bon? Pourquoi se plaindre de notre manque d'implication?
On dit les "germaniques" plus concertants que les "latins". En Alsace, je ne les vois que plus soumis, fatalistes. A Créteil, c'était épuisant car on vivait l'insurrection permanente, mais au moins nous étions obligés de nous pencher sur la législation concernant les précaires, la DHG, la règlementation à l'Education Nationale et nous étions obligés de prendre partie. Pas question de laisser la direction de l'établissement aux seuls personnels de direction! (de toute manière, ils changeaient tous les ans...)
Mais alors ici, il ne se passe RIEN. On est au courant de RIEN. Et tout le monde s'en fout.

Publicité
Publicité
Commentaires
Albums Photos
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité