Rien à signaler

C'est bien la constante de cette année.
Soit je n'ai pas envie, parce que ce que j'ai à raconter ne présente pas d'intérêt à mon sens, soit il n'y a rien à dire. Tout roule.
Sur mon ancien blog, je postais presque tous les jours; tant de dysfonctionnements, de violence, de folie... il fallait bien que ça sorte. Rien de tel cette année, ou si peu. La seule difficulté que j'éprouve, c'est celle de m'adapter à l'esprit de mon collège de patelin-dans-les-vignes. Je suis beaucoup trop tolérante, blasée; les "incidents" d'ici me font sourire et même pas réagir.
Grave erreur.
Mais je progresse: j'ai réussi à m'indigner d'un "ben quoi je lol" d'un élève. Crédible en plus, mon indignation, l'élève en a perdu son sourire idiot.

Sinon, côté vie en-dehors du boulot: rien à signaler non plus. Je suis tellement prise dans la préparation de mes cours qu'en fait je pourrais être n'importe où, en zone rurale auvergnate par exemple. Enfin non, quand même pas; il m'est arrivé de profiter un peu de la ville.
Maintenant que j'ai une voiture, je fréquente de plus en plus les zones commerciales. Cela peut paraître idiot à dire, mais le Parisien de base ne fréquente pas de zone commerciale. Ou alors très exceptionnellement; celles qui sont accessibles en métro. Il y va avec son petit panier bobo et s'émerveille devant le rayon "produits d'entretien". J'avais plusieurs voisins comme ça, c'est pas une blague! Maintenant, j'y vais en voiture, je remplis un caddie et je mets tout dans la voiture (incroyable!) De toute manière, je ne sais même pas où je pourrais faire mes courses en ville; je n'ai pas encore eu le temps de l'explorer. Et puis il n'y a pas Franprix ici (j'y avais mes habitudes). Et pas de Leroy-Merlin en centre-ville.

Bref: vraiment rien à signaler.