Brèves
C'est assez relax en ce moment:
Première heure de géographie: 12 élèves présents, sur une classe de 23 inscrits. J'en vire deux pour bavardages incessants, fou-rires et autres "dieu m'a donné une bouche, c'est pour que je m'en serve. Et puis vous aussi vous n'arrêtez pas de parler." Oui c'est ça, au revoir!
Je veux bien à 13 ans, mais à 18-19 ans, faut arrêter.
Deuxième heure, après la récré: 8 élèves. Parmi les absents, les deux que j'ai virés, plus un qui est parti parce que ça fait trop long une journée de sept heures et un autre je ne sais pas pourquoi.
Plus rien ne m'étonne; au contraire, j'apprécie de plus en plus de pouvoir faire cours comme je l'entends, avec des élèves intéressés, qui écoutent, posent des questions... normaux, quoi!
Le "curé" me boude. Je sais très bien pourquoi, mais je m'en fiche. Là, je n'ai pas envie de me lancer dans d'interminables débats sur le pourquoi-il-faut-être un chouïa plus sévère nom d'un chien; on verra tout ça plus tard, quand le cours normal des choses aura repris.
Plus de chauffage dans l'établissement. Mais peu sont ceux qui s'énervent; c'est comme si le froid nous avait saisis. C'est vrai; moi-même, ça m'indiffère. Il fait plutôt bon dans ma salle, exposée plein Sud (le soleil brille en ce moment).
Quand je disais que plus rien ne m'étonnait.
Et on n'est qu'en décembre...